mardi 28 mai 2013

parenthese

hello,
Demain nous filons vers l Iran. Probablement plus d acces internet.
Promis on raconte la Georgie express, l Armenie express, l Iran et le Turkmenistan a la sortie.
On vous biz tous, on se porte a merveille dans ce periple magique.

La Turquie : the end -by Maolann

Hier,  le 24 mai, nous sommes passés de la Turquie à la Géorgie.Nous avons pris le bus pendant 4 heures. Pour passer la douane, il fallait montrer les passeports et ils ont dû fouiller tout le bus.Après, derrière  la douane, nous attendions le bus mais nous ne l 'avons pas vu du tout alors nous avons pris le taxi jusqu'à Batumi.
Frontière Turquie Géorgie
Nous regardions la route; nous observions les immeubles immenses avec plein de formes bizarres. C' était comme des tours à Dubaï. Arrivés à la gare, nous avions (en Turquie)  2 heures et demie de temps pour prendre le train.Nous avons pris 1 heure et 30 minutes pour prendre les billets et échanger la monnaie turque le LIRA  en LARI la monnaie géorgienne. Cela fut enfin fini et nous sommes allés manger.Pendant le repas ,dans un resto sympa, nous attendions les plats et je dis: " Y a pas 1 h de décallage ?"Après, maman est allée demander l' heure à la table d 'à côté et c' était bien vrai.Donc il n était pas 21 heures mais déjà  22 heures.Donc on demande aux serveurs si ils peuvent se dépêcher; le serveur, très gentil, dit:" oui ne vous inquietez pas".Le repas arriva on se grouilla un MAX on mit 20 minutes pour manger .Après le repas 22 heures 25 on se dépêche  pour aller à la gare .On monte dans le train tout pourri surtout les toilettes: elles font même presque peur.





 Et maintenant en route pour TBILLISI.
Maolann



dimanche 26 mai 2013

Ayder nous donne des ailes


De Trabzon, nous avons découché une fois pour aller dans un village montagnard, Ayder. Super route à travers la montagne, qui cette fois nous offre des plantations de thé. Pas le moindre espace sans ces buissons rapprochés qui donnent aux pentes un petit air froissé, festonné. Et puis ça et là, comme tombés du ciel des femmes (des hommes beaucoup plus rarement) sont fichées jusqu’à mi-cuisse ou à la taille dans cette ondulation verdoyante et ramassent les feuilles de thé en secouant les buissons dans des sacs posés sur les arbustes et qui semblent flotter. Nous sommes excités par cette sortie à la montagne.
 

 
 
Logement dans une vétuste et sombre baraque en bois sombre qui fait peur aux enfants, frayeur accentuée par la brume qui remonte de la vallée et obscurcit bien vite l’endroit avant la tombée attendue de la nuit. Nous sommes seuls avec le gérant, jouons aux cartes dans la pièce du bas chauffée par un poêle dont le tuyau fuit, obligeant à ouvrir la porte car la fumée envahit le salon. Très bonne nuit en définitive des minots, engoncés sous leurs couettes qui en redemandent dès le réveil. 

 
Le bruit du torrent derrière la maison est continu. Le soleil nous réveille tôt et nous partons nous balader vers les inatteignables sommets enneigés. Juste le bonheur d’escalader les rochers le long du torrent et remonter les pâturages. 
 

 En haut, on aperçoit une femme un enfant sur le dos. Nous la rejoignons rapidement. Elle nous invite chez elle à manger. Nous nous installons dans la pièce unique, pas très à l’aise, faut bien l’avouer. Mehmet, 2 ans, fait le fanfaron. La femme prépare une fondue de fromage sur le poêle et le thé chauffe aussi. Les odeurs sont fortes, de fromage, et aussi de vache. La famille a 4 vaches, un potager devant la maison, quelques ruches. La femme a 26 ans, son visage, édenté, lui donne pas mal d’années en plus. Elle nous sert du beurre maison et une sorte de crème fraiche solide. La fondue est super bonne, Maolann, qui a des haut-le-cœur, n’en prend pas. Le beurre est salé et Phanie a du mal à manger la crème. Jade boit son verre de thé en entier et Louna prête sa montre à Mehmet pour jouer. Nous achetons une paire de chaussettes tricotée par la femme et prenons congé après ces 3/4 d’heures incroyables, impressionnants et émouvants.
 

 

En descendant nous croisons un serpent plutôt long mais plutôt mort et avons la chance incroyable de voir deux ours, jeunes, sur le versant opposé, nous les observons, de loin, un bon moment. 
 

Retour en bus, nous planons tous les cinq après cette journée intense, Louna bouquine, Phanie Maolann et jade jouent aux cartes, je contemple, le soleil inonde la côte, des milliers d’étoiles dans la Mer Noire. Le contre jour des bateaux de pêche et des tankers les dessinent à l’horizon.


Trabzon, à foison


Visite d’une nouvelle Aya Sophia. Petite taille, sobre, presque austère. La mer Noire est en contre bas, un tanker planté dans l’eau paraît d’ici être au dessus des immeubles. Quelques peintures murales, souvent fantômatiques, relatent les exploits miraculeux de Jesus (noces de Cana-pêche miraculeuse et quelques guérisons). Dessins de Phanie, représentation danse et gym des enfants sur la pelouse parmi les roses. Thé prolongé, Jade a le sien, à la cerise. Tarot, jeux d’enfants dans un square dédié puis retour vers notre centre ville et notre restaurant favori pour y manger entre autres des poivrons farcis.




Promenade autour et dans une ancienne maison d’Atatürk, en haut d’une colline. Jardin agréable où mariés se succèdent pour des séances de photographies.
Détour par  le monastère de Sümela, à 50 km de Trabzon. Un heure de trajet pour retrouver les montagnes turques qui ne nous auront donc jamais quittés pendant ce voyage, tantôt vertes d’herbes folles ou de sapins, parfois de pins parasols, d’autres fois très rocailleuses ou parsemées de pierres, éparses ou organisées en murets délimitants de petites parcelles de terre. La route est tranquille et nous mène progressivement au travers des brumes vers le monastère. Magnifique édifice du 4ème, construit contre la paroi rocheuse. Vraiment impressionnant. Les peintures préservées, extérieures et intérieures sont incroyables, les couleurs chaudes et les personnages ont de gros nez.  Descente à pied vers le minibus, par un sentier de montagne. Des massifs de fleurs violettes sont incrustés au milieu de la végétation où les feuilles claires des arbres nouveaux éclairent la vallée.




Passage à Boztepe, en haut d’une colline de la ville. Les turcs, attablés le long de la corniche, grignotent des graines de tournesol en buvant le thé d’un samovar posé sur leur table. La ville s‘étend juste en dessous et en arrière fond, la mer noire toujours aussi bleue.
Hammam avec massage pour les mecs, vigoureux, très, agréable autant. C'est émouvant de voir le corps du bout d'homme musclé de Maolann balloté dans tous les sens entre les mains puissantes mais bienveillantes du masseur. Petit thé sur coussins sous des serviettes chaudes à la sortie avec Bakhlava. Nous sommes comme des rois et supprimons, d’un accord commun, le « comme ».
Trabzon c'est enfin le match de foot sur écran géant sur la place centrale noire de monde. Finale de la coupe de Turquie avec Trabzon comme perdant. Ambiance de dingues, écran géant flottant au vent et nous, installés sur le podium car touristes et donc privilégiés comme toujours.


Entrée de mosquée

Meydan, "notre" place

Petite manifestation sur la place

Simit

samedi 25 mai 2013

Trabzon, ah Trabzon!


Journée bicolore. Mauvaise nouvelle au consulat iranien. Le préposé n’est pas là, en « mission » dans une autre ville à 70 km de Trabzon. Après moultes gestes de communications et chapelets d’insistantes demandes de notre part, un autre employé du consulat vient nous trouver. Chaleureux et d’un certaine élégance il considère notre situation sincèrement et nous fait comprendre que la réponse de Téhéran quant aux visas n’est pas encore parvenue et qu’une semaine est un minimum pour l’obtenir, un mois étant tout aussi envisageable. Il nous conseille de continuer notre périple, l’affaire sera alors transmise en Géorgie, en Arménie ou en Ouzbékistan. L’attente s’arrête donc là, nous quittons la Turquie demain et nous verrons bien.
Une heure et demi plus tard, mail de l’agence iranienne en ligne au compte bancaire suisse qui nous livre sa réponse : l’accord iranien a été obtenu, les références des dossiers transmises au consulat. Nous sommes soudain légers comme l’air à nous embrasser. Nous partons bien demain, pour filer à travers Géorgie et Arménie, redevenues corridors de luxe, vers la Perse. Les visas seront préparés demain en première urgence, le préposé revenant de mission ce soir. La probabilité pour que demain soit un autre jour est considérable. Nous nous endormons tous les cinq pressés que demain soit.
Demain fut donc et les visas magnifiques!!

mercredi 22 mai 2013

Trabzon, piège à cons


Bus de nuit de Uçhisar à Trabzon avec un changement une demi heure après le départ (19h15) à Nevsehir (nouvelle ville).  Tout le monde a plutôt bien dormi.
Nous rejoignons le centre rapidement pour poser nos affaires dans un hôtel proche du centre puis nous filons au consulat d’Iran pour les visas. Un peu tendus nous sommes reçus immédiatement, pas d’autres prétendants dans le consulat. La procédure est simple et garantie, en deux heures nous devons avoir l’autorisation de visiter l’Iran. C‘est dans tous les blogs et nos amis qui ont fait ce périple en famille il y a quelques mois nous l’ont confirmé. L’élection présidentielle approche (mi-juin) et une amie iranienne à Paris m’a prévenu qu’à Paris ils ne délivrent plus de visas (ses mari et enfants sont français). Mais bon, nous y croyons avec une petite retenue pour la forme. Nous déchantons très vite et la chute est lourde. La procédure a changé il y a 3 semaines. Nous laissons les copies des passeports, qui sont envoyées au ministère des affaires étrangères iranien et la réponse (positive ou négative) n’arrivera que dans une semaine. Coup dur, très, où l’imagination permet de tracer, dans un pessimisme soudain, une croix sur l’Iran, donne au doute un « D » majuscule, et confine à quelques instants où se mêlent colère, déception, frustration et dépit. Alors la décision d’essayer jusqu’au bout d’obtenir les fameux sésames est prise. Agence en ligne qui pourrait, contre finance, obtenir les numéros de référence à apporter au consulat. L’argent est viré sur un compte suisse et puis ensuite nous sommes un peu nus à devoir maintenant attendre quelques (mais combien) jours pour une réponse clairement pas limpide. Pourtant nous avons tout tenté au consulat, à la limite du harcèlement sans faire de nous de définitifs indésirables. Mais l’homme ne pouvait pas faire d’exception pour nous. Retranché derrière son hygiaphone et son anglais claudicant il répétait « I can’t » avec les mains en l’air et l’air navré.  Il nous a offert des nougats d’Hispahan, qui seront peut être les seules saveurs  d’Iran à notre portée…
Trabzon devient alors notre ville d’adoption forcée, ville piège par excellence., Meydan (la place centrale) notre QG. La chambre d’hôtel miteuse, prise pour sa proximité avec le consulat et son prix modique et que nous devions partager qu’une seule nuit se transforme en pied à terre. Autant dire que la crasse des murs bleu ciel, les trous des draps, l’exiguïté du lieu permet à celui qui n’aime pas attendre dans cette incertitude magistrale de broyer le noir facilement en aller-retour incessants entre le décor du lieu et le fatras cérébral.
Trabzon et le reste de la famille aidant, l’attente se transforme en visites en long et en large de la ville et plus loin aussi (…), les 4 lettres de VISA remontant parfois par petites bouffées éphémères.
Mardi 21 mai, veille d’une réponse promise par l’agence sur internet et non promise par le consulat. D’après des sources proches de la cuisinière du ministère des affaires étrangères perse, les visas pour l’Iran, élection présidentielle oblige, ne sont plus accordés depuis le 21 mai, donc aujourd’hui. La nuit est là, nous enveloppe. Nous sommes pressés que demain arrive avec lenteur.

mardi 21 mai 2013

Cappadoce

La Capadocce

Nous avons débarqué à Uçhisar un matin brumeux, un des premiers.
Un petit km de marche pour monter en haut de ce petit village adorable pour trouver Kilim pançion, qui sera notre coin de paradis pour 3 jours.
Pendant ces 3 jours, nous aurons beaucoup marché, escaladé, dévallé les pentes qui mènent aux vallées blanches, roses, rouges, fait des escadrilles  en file indienne ...Baglidere, Gulerere, Guvercinlik...





Match de foot dans la pançion, 'pouvait pas rater ça...





Vue de la terrasse sur notre chambre trop class

Vue de la pançion

Vue de notre chambre à l'aube
Nous avons mis le réveil à 5h, les trois matins de suite, pour ne pas rater ce spectacle magique: l'envolée des montgolfières des vallées . C'est tout simplement dingue et cela a largement compensé notre frustration de ne pas être dans les montgolfières.

Vallée des pigeons, montagnes de tuffe, truffées de pigonniers (dont la fiente servait d'engrais pour les paysans des vallées): balade et première découverte en compagnie de Şişik,  notre hôte dans la pançion, adorable, de Daphné, une française bien sympa et Loko, le nouvel ami des enfants. Faut dire  que nous qui détestons les chiens, nous sommes vraiment tombés amoureux de celui là, surtout Jade!


 Chacun prend son pied et son rythme...
Maolann dévalle les pentes et prend si possible les itinéraires hors piste pour plus d'adrénaline, Jade ramasse au passage fleurs, cailloux et bidouilles en tout genre tout en promenant son chien mais toujours d'un bon pas; Louna papote, saute, chante et filme avec sa caméra cadeau de ses supers copains...et nous, nous ne croyons toujours pas en Dieu sinon nous pourrions dire "mon Dieuuuu, que c'est bôôôôô".

Visite des chapelles et monastères byzantins creusés dans la roche, dotés de fresques magnifiques plus au moins restaurées ou des dessins simplement peints un peu naïfs  (j'adore). On regrette que l'endroit soit un peu trop "guidé", avec un circuit obligatoire et des touristes en file indienne qu'il faut suivre; c'est vrai qu'on a perdu l'habitude, le touriste est un animal rare, qu'on voit vraiment peu depuis le début. Les 5 spécimens que nous sommes trouvons ça  plutôt agréable...




Les " yeux" de la Turquie qui protègent du mauvais oeil
On vous jure qu'il n'y a aucune manipulation photoshop sur cette photo!





Les cheminées de fées





La cidatelle troglodyte d'Uçhisar

Petit dej léger...

Loko et ses potes
Un autre grabouillage de la terrasse chérie avec le thé, toujours le çai...
Il a bien fallu partir au bout de ces quelques jours idylliques. Franchement, nous serions bien restés encore mais...En route vers Trabzon, dernière étape de la Turquie à la recherche des Visas Iraniens!...
Avec Şişik