dimanche 26 mai 2013

Trabzon, à foison


Visite d’une nouvelle Aya Sophia. Petite taille, sobre, presque austère. La mer Noire est en contre bas, un tanker planté dans l’eau paraît d’ici être au dessus des immeubles. Quelques peintures murales, souvent fantômatiques, relatent les exploits miraculeux de Jesus (noces de Cana-pêche miraculeuse et quelques guérisons). Dessins de Phanie, représentation danse et gym des enfants sur la pelouse parmi les roses. Thé prolongé, Jade a le sien, à la cerise. Tarot, jeux d’enfants dans un square dédié puis retour vers notre centre ville et notre restaurant favori pour y manger entre autres des poivrons farcis.




Promenade autour et dans une ancienne maison d’Atatürk, en haut d’une colline. Jardin agréable où mariés se succèdent pour des séances de photographies.
Détour par  le monastère de Sümela, à 50 km de Trabzon. Un heure de trajet pour retrouver les montagnes turques qui ne nous auront donc jamais quittés pendant ce voyage, tantôt vertes d’herbes folles ou de sapins, parfois de pins parasols, d’autres fois très rocailleuses ou parsemées de pierres, éparses ou organisées en murets délimitants de petites parcelles de terre. La route est tranquille et nous mène progressivement au travers des brumes vers le monastère. Magnifique édifice du 4ème, construit contre la paroi rocheuse. Vraiment impressionnant. Les peintures préservées, extérieures et intérieures sont incroyables, les couleurs chaudes et les personnages ont de gros nez.  Descente à pied vers le minibus, par un sentier de montagne. Des massifs de fleurs violettes sont incrustés au milieu de la végétation où les feuilles claires des arbres nouveaux éclairent la vallée.




Passage à Boztepe, en haut d’une colline de la ville. Les turcs, attablés le long de la corniche, grignotent des graines de tournesol en buvant le thé d’un samovar posé sur leur table. La ville s‘étend juste en dessous et en arrière fond, la mer noire toujours aussi bleue.
Hammam avec massage pour les mecs, vigoureux, très, agréable autant. C'est émouvant de voir le corps du bout d'homme musclé de Maolann balloté dans tous les sens entre les mains puissantes mais bienveillantes du masseur. Petit thé sur coussins sous des serviettes chaudes à la sortie avec Bakhlava. Nous sommes comme des rois et supprimons, d’un accord commun, le « comme ».
Trabzon c'est enfin le match de foot sur écran géant sur la place centrale noire de monde. Finale de la coupe de Turquie avec Trabzon comme perdant. Ambiance de dingues, écran géant flottant au vent et nous, installés sur le podium car touristes et donc privilégiés comme toujours.


Entrée de mosquée

Meydan, "notre" place

Petite manifestation sur la place

Simit

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