Découverte des
petits déjeuners à volonté par les zoziots dans notre auberge de jeunesse,
chambre familiale.
Belvédère pour
des Kokoschka, Schiele et d’autres, les visages de Louna et Jade cachées dans
des Klimt. Déambulations dans cette Vienne un peu guindée mais accueillante,
classique et parfois pimentée. Hundertwasser est notre fil rouge, au Belvédère avec
ses peintures liées à ses rencontres avec le Japon puis ses batiments
(immeuble, musée, incinérateur) mosaiques, damiers, piliers de perles. De vrais
bijoux de ponctuations bienvenues. Concert d’un soir dans le mastodonte
Karlkirche, les 4 saisons de Vivaldi (mort à Vienne un autre jour) et quelques
arias pour hautecontre. Nous sommes deux, Louna et son père à jubiler et
rentrer ensuite sans ticket de métro.
karlskirche
Musée Leopold
Dans le métro viennois
Incinérateur de Hudertwasser
Incinérateur de Hudertwasser
Maison de Hundertwasser
Kusthaus
Départ pour
Budapest, c’est tout près, on en a pour 3 heures.
Nous voilà sortis de notre premier train de nuit...
Munich, nous voilà!
Le beau temps est là aussi , c'est top.
On est hyper organisés et ça ne nous ressemble pas! Nos 5 sacs à dos, laissés à la consigne, on se balade avec chacun notre mini sac et ses indispensables: les sous, les jeux, les carnets de croquis de chacun, l'appareil photo de Matthieu et de Maolann, la caméra de Louna... C'est le pied total de se sentir si légers... On déambule dans les rues de Munich, dés 7 heures du mat,
belle prouesse pour 4 d'entre nous! Pour Matthieu, c'est presque une grasse mat, surtout par rapport aux jours qui ont précédé notre départ! Petit dej sur la place centrale, la Marienplatz , atmosphère agréable malgré les
travaux à tous les coins de rue....
On rentre dans la Rathaus...derrière une porte entre ouverte, une expo d'art contemporain, dont l'accrochage est en cours, des personnages en balsa qui flottent dans l'air... Le commissaire d'expo(ou un truc du genre) nous laisse visiter, trop sympa....L'expo est rigolote.
On essait de deutch sprechen, pas facile mais ça revient et... pour Louna, c'est assez drôle!
La tour chinoise dans le jardin anglais... On sieste , on bulle , on lit...On se prend une bière pour 2 alors que tous nos voisins ont des big pinthes de dingues!
On revient vers le centre de la ville puis on reprend
le chemin de la gare... Cette fois, direction Wien...Nous y dormirons
dés ce soir.
Départ d’Aulnay,
enfin! ces derniers jours à ranger la maison, à faire du tri, du propre comme
on n’a jamais fait pour les locataires ont fini par trop s’étirer ;
jusqu’au bout on trouvait toujours quelque chose à faire ou à défaire. Pas
tellement dans les sacs, plutôt fermés assez rapidement mais dans la maison.
Une chose est certaine, on sera trop content de la retrouver cette baraque,
elle nous plait bien.
La fête de
samedi, quelques jours avant le départ avec le séjour bondé comme on l’aime,
les copains les plus généreux du monde avec victuailles à gogo, bouteilles par
troupeaux, une nuit assez bien blanchie mais le temps a déjà changé pour nous,
les limites du jour et de la nuit se sont déplacées très perceptiblement .
Belle fête qui nous fait juste penser qu’on est vraiment bien dans ce monde là
et que c’est pour ça qu’on peut partir car on y reviendra, les ailes sont
maintenant profilées. Une cagnotte en plus, ils sont tous tarés, vraiment
tarés. De petite enveloppes avec des mots à ouvrir à certaines dates définies,
adressés tantôt à l’un de nous tantôt aux mecs, tantôt aux parents, tantôt aux
zouzous, ça tient dans le sac…
Départ d’Aulnay
donc en voiture, en avance aussi, après la bénédiction de Sophie qui récupère
la baraque. On est tranquille.
Arrivés gare de
l’Est pour une bière avec encore des gens, amis d’Aulnay et d’ailleurs, les
parents Lafaurie. Une chanson pour nous faire pleurer mais pas regretter.
Embrassades multiples, on se serre fort, très fort et du haut d’une fenêtre
ouverte du train on se dit les derniers trucs, c’est à dire rien et tout et le
train démarre, le quai s’allonge. Les copains courent sur l’asphalte jusqu’à
l’extrémité, nos mains s’agitent puis se perdent, notre compagnon de
compartiment n’est pas très bavard, il s’est pris une couchette du haut, elle
était pourtant à nous. Münich demain matin, arrivée prévue à 7 heures.