On s’y est
installé deux jours, aux côtés des cigognes.
Ephèse, vaste
terrain jonché de pierres vieilles et usées comme des semelles de pélerins,
parfois cependant encore vaillantes et soutenues pour se dresser sous formes de
colonnes, de fontaines, de bâtiments, de théâtres incroyables ou aussi de
maisons en terrasses immenses, murs peints et mosaïques en cours de rénovation.
Lonely planet
trop court pour nous raconter l’histoire, guide acheté sur place consternant,
dommage il manquait l’exaltation d’un texte ou d’un guide pour nous narrer la
vie des pierres et des hommes au cours de ces siècles accumulés.
Lézards à Selçuk
où les hommes jouent autour de tables carrées en bois, sirotent le thé dans les
verres sobres, immuables quelque soit la ville. Un sourire gracieux d’une
serveuse dans un petit restaurant en ville, le gérant de l’hôtel ancien
footballeur professionnel à Bursa (côte sud de la mer Marmara), une voiture
années 50 garée devant une mosquée, l’élimination de Fenerbahce en coupe
d’Europe par Benfica et la mou des turcs regardant le match et consternés du faible niveau de leur
équipe fétiche, encore un jus d'orange frais, encore une photo d'Atatürk père fondateur de la Turquie après la fin de chute inexorable ottomane.
En route pour
Denizli, 3 heures de car on la touche presque en étirant un peu les doigts.