Départ
d’Istanbul pour Selçuk, en bus de notre quartier Besiktas pour la gare routière
10 km plus loin. On a 4 billets pour 5 ce qui nous fera un peu bouger au début
du voyage mais quasi très peu, on finit par avoir un siège chacun. Le car atteint rapidement la mer de Marmara pour
aller se poser sur un bac qui nous fait traverser l’étendue d’eau, comme un fer
à repasser sur desoie au ralenti.
C’est doux, la nuit est tombée, l’air est marin et nous sommes bien. Cette
courte traversée est une aubaine. Petits écrans (un par siège), tablettes, distribution
d’eau puis de boissons chaudes ou fraîches avec gâteaux. Pas de ceinture ni
masques à oxygène. Les informations montrent à quel point les manif du 1er
mai ont été violentes en bas de notre quartier avec canons à eu et surtout gaz
lacrymogènes lâchés sans réserve pour empêcher les manifestants de rejoindre la
place centrale (Taksim). On comprend mieux pourquoi des flots de manifestants
remontaient les rues, masques, foulards devant le visage, citron à la main,
nous conseillant vivement de ne pas descendre sur la place d'où nous prenons
quotidiennement le bus pour nos incartades stambouliotes Voyage en car haché
par les arrêts fréquents, lumière stroboscopique. Arrivée à Selçuk à 5 heures
du matin ! Grand momentde
rigolade familiale à se demander ce qu’on fout dans une gare routière en pleine
nuit, un tas de sacs à dos sur le parking, et pas une âme qui vivent encore (un
homme dort sur un bancs au milieu des échoppes). Un homme sort de nulle,part,
un verre de thé à la main, discute un brin en anglais et disparaît après nous
avoir montré l’endroit d’où vient sa boisson. Le village est là, on se sent bien
à commencer une journée aux aurores. Des hommes sortent le pain du four dans
une boulangerie, nous rejoignons un café ouvert pour y déguster nos pains
sucrés achetés avec un jus d’orange fraîchement pressé valeur refuge depuis
notre arrivée en Turquie.Nous
sommes bien, les paupières gonflées, les commissures des lèvres au zénith.
L’hôtel est juste là, il nous ouvre ses portes à 6 heures, le ciel a pris de pâles
couleurs bleutées, nous dormons finalement 2 heures avant d’aller visiter
Ephèse.
Journée faste! Encore une page de blog à déguster!Vous êtes vraiment sympas de nous partager de la sorte vos aventures. Il semblerait que parfois les temps de repos soient un peu légers! Les ceusses qui aiment bien être dans les bras de morphée doivent être un peu frustrés.J'admire votre tonicité! Bizoux doux odile
Ah le charme des gares routières turques aux aurores! Je crois bien qu'il n'y a pas d'heure pour ces endroits-là. Ils sont en dehors du temps. C'est ça aussi l'agrément des voyages: le temps change de forme. A ce train-là, vous allez devenir aussi coriaces que des bandits kurdes! :)
Avez-vous essayé le jus de griottes? Visne suyu (ça se prononce vichné souyou) Sublime!
Journée faste! Encore une page de blog à déguster!Vous êtes vraiment sympas de nous partager de la sorte vos aventures. Il semblerait que parfois les temps de repos soient un peu légers! Les ceusses qui aiment bien être dans les bras de morphée doivent être un peu frustrés.J'admire votre tonicité!
RépondreSupprimerBizoux doux
odile
Ah le charme des gares routières turques aux aurores!
RépondreSupprimerJe crois bien qu'il n'y a pas d'heure pour ces endroits-là. Ils sont en dehors du temps.
C'est ça aussi l'agrément des voyages: le temps change de forme.
A ce train-là, vous allez devenir aussi coriaces que des bandits kurdes! :)
Avez-vous essayé le jus de griottes?
Visne suyu (ça se prononce vichné souyou)
Sublime!