Arrrivés par le train, nous nous
posons 3 puis finalement 4 jours,
dans un petit havre de paix, une guest house emplie d’arbres fruitiers, de
fleurs et de parfums divers...
Samarcande ne ressemble en rien à
Khiva ou Boukhara : Il n’y a pas de vieille ville reliftée… La ville
actuelle s’étend un peu partout avec ses ladas de toutes les couleurs (j'adore
ces voitures et je rêve de rentrer à Paris en Lada bleue verte) ses joyeuses
artères toujours bien carrées (on n’oublie jamais qu’on est dans un ex pays
soviétique), ses bâtiments plus que quelconques, mais ça respire la vie
normale, moins touristique…. Et puis, il y a ces dômes bleus
qui pointent un peu partout…
On commence par se perdre (un
truc juste normal pour nous) et on finit par arriver à Bibi Khanoum, l’une des
plus grandes mosquées du monde musulman (paraît il), construite peu de temps
avant la mort de Timur Lang (qui n’est autre que l’horrible Tamerlan), tiran
cruel mais érudit du XIV que tout le monde semble vénérer ici et qui fit
de Samarcande une capitale riche et magnifique.
On hallucine devant ces bleus,
mais Maolann, lui, commence à voir vert
à cause de la fièvre qui monte…
Visite du Registan, un ensemble
de 3 medersas couvertes de mosaïques bleues et de « Majoliques »…
On croit rêver malgré les intestins des uns et des autres qui nous rappellent la dure réalité des « mantys »(gros raviolis bien gras à la viande) qu’on n’aurait sans doute pas dû manger à Boukhara…
On croit rêver malgré les intestins des uns et des autres qui nous rappellent la dure réalité des « mantys »(gros raviolis bien gras à la viande) qu’on n’aurait sans doute pas dû manger à Boukhara…
Puis, on plonge dans Chah i Zinde, une avenue de mausolées
du XIII et XIV, avec encore des mosaïques de folie, un peu à l’écart de la
ville… Les troupes s’amenuisent : Jade et Mao, somnolent sur le banc en
nous attendant, les estomacs à l’envers…
L’après-midi, en mauvais parents, nous abandonnons finalement nos enfants malades et vomiteux à l’hôtel pour aller nous perdre dans le quartier juif qui n’existe plus.
Le lendemain, les troupes,
terrassées, restent agonisantes au dortoir, avec leur chef qui n’est guère plus
vaillant … Il joue malgré tout le bon doc, et j’avoue que
c’est bien rassurant…
Je m’en vais donc seule, observer
l’observatoire d’Ulug Beg, petit fils de Tamerlan, savant, philosophe,
scientifique, astrologue, et… chef de guerre (ils sont fous ces ouzbeks). Au
retour, la tombe du prophète Daniel ne m’émeut guère, toute refaite de partout,
en briques moches, trop bête. On peut tout de même dire qu’ils ont parfois la
main un peu lourde sur les restaurations et c’est bien dommage…
Visite d ‘Afrosiab, ruines de l’
ancienne Samarcande , sans Louna, cette fois, qui a l’impression d’avoir
du plomb dans la tête et qui
malgré les 35 °c, a mis son pull sous sa couverture…
Une dernière visite au petit
mausolée bleu et or à côté de chez nous, une petite balade du soir tous les 5
au complet devant la fontaine qui
change de couleur au rythme de la musique et de l’ambiance festive des familles ouzbèkes… Matthieu papote
avec un ouzbek qui parle un peu français, et qui fini par
offrir des barbes à papa aux enfants trop contents (les estomacs sont à peu
près rétablis, ça tombe bien).
Il est temps de repartir, la
troupe est à nouveau au complet et les estomacs à l’endroit, les sacs sont
faits, nous partons vers Tashkent ce matin…
heureuse de vous retrouver ce midi souhaitant qu'avec la beauté de samarcande tout le monde soit rétabli et vive phanie qui tient le choc bizoux brulants dedans et dehors les laf à l'escale
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