Nouvelle
ville-étape sur la route de Cappadoce, pour mieux encore étoffer notre peau de
voyageur. Ville de Rumi, le maître (Mevlana), lié à l'ordre des derviches
tourneurs, une des principales confréries soufies de l'islam. Un pas de plus
vers l’orient, endroit pas vraiment touristique, nous sommes parmi cette ville,
la douceur des habitants est flagrante. Réveillé à 5 heures du matin par la
mélodie du muezzin voisin, envoutante, demi sommeil flottant, un deuxième
muezzin vient répondre au premier et entremêler ses ondes sonores aux siennes.
Je plane au gré des volutes musicales, ça dure, je me rendors.
Alors qu’on erre
voluptueusement dans le bazar, un homme le thé à la main nous interpelle
m’offre son thé, en fait apporter 4 autres (espèce d’oranJade chaude pour
geade), échange trois mots turcs contre deux baragouinés puis repart avec sa
femme et ses deux garçons. Le vendeur de bobines de fil prend le relais
aussitôt et nos vessies jouent leur rôle parfait d’émonctoire à thé. Deux trois
autres propositions de thé au cours de notre déambulation seront poliment déclinées car la côte d’alerte
vésicale est dépassée. Une vie est là dans la rue, beaucoup de monde, des
magasins qui débordent de ferraille, de tuyaux, de bassines, d’épices, de
fruits secs, un magasin de cloches.
Beaucoup d’hommes ont cette sorte de petite
kipa en laine sur la tête avec un bourgeon de pompon au sommet. Des yeux bleus
ou clairs nombreux. Des hordes de femmes, cacharélisées du chef, en pèlerinage.
On les retrouve par grappes
envahissant le mausolée de Mevlana. Magnifique bâtiment surmonté d’un dôme conique de faience turquoise.
Le sarcophage de Rumi est dans une salle recouverte de faiences avec écritures
et calligraphies peintes sur les murs. On s’y bouscule un peu, nous adoptons
vite la position efficace de mise, bras le long du corps, épaules larges,
coudes à peine décollés.
Etliekmek avalés
goulument dans un petit bouiiboui. C’est une pizza turque à la viande hâchée et
finement épicée sur pâte mince, servie avec un poivron ou piment cuits dans le
même four. Maolann s’était fait expliquer par son voisin de car, photos I-phone
à l‘appui et phrases traduites par google-traduction, la fabrication de ces
etliekmek. Les enfants ont pu vérifier leur confection en
s’approchant du four.
Derviches
tourneurs en spectacle ou prière, dans le centre culturel devant 2500
personnes…Musique lancinante, les hommes tournent sur eux mêmes, n’en finissent
pas. L’ambiguité entre spectacle et prière publique permet de ne profiter
d’aucune des deux interprétations, frustrant.
Petit déjeuner
sur la place de la poste. Thés, petis pains (poğaca), petites couronnes de pain
au sésame (simit), jus d’orange frais, les gens sur les bancs ou passants sur
le trottoir, vendeurs tirant un grand plateau monté sur roues. Maolann se fait
offrir un crayon aux couleurs de Fenerbahce, dont il porte le maillot, puis une
écharpe de supporteru d’une équipe locale. Il faut y aller, le tramway nous
emmène vers la gare routière pour la Cappadoce.
Coucou de Phnom Penh après un séjour à Vientiane.
RépondreSupprimerUne pensée pour vous 5 de ces lieux toujours aussi riches et magiques...
Gros bisous
Valé
Génial"vos vacances" je pense que tout se passe bien.Je vous fais de gros bisous.Louise
RépondreSupprimerbonsoir les z"amis!
RépondreSupprimeron vous espère sous le doux soleil en route là où vous souhaitez et je ne me lasse pas de regarder ces photos si pleines de vie
bizoux
odile